Voici le comportement du chat. Le chat est d’une nature très indépendante. Contrairement au chien, il se promène seul. Il se lave lui-même, il est d’une nature propre.

Découvrez le comportement du chat

La communication du chat

Miaulement du chat

Le miaulement est le cri du chat. En général, le chat est d’un tempérament plutôt discret. Par contre, il peut miauler pendant des heures lorsqu’il cherche à se faire remarquer, que ce soit pour réclamer sa nourriture, ou pour demander qu’on lui ouvre une porte, par exemple. Certains chats, notamment les siamois, sont plus « bavards » que d’autres.

Miaulement saccadé du chat

Plus rare, le chat émet un miaulement saccadé d’intensité faible lorsqu’il voit une proie hors de portée comme un oiseau ou un insecte volant. Et parfois même en regardant une émission animalière à la télévision, par exemple.

Ronronnement du chat

Dès le début de sa vie, le chaton ronronne en tétant, et sa mère lui répond. Le ronronnement se manifeste lorsque l’animal éprouve du plaisir mais aussi de la souffrance : stressé, blessé et même en mourant, le chat peut ronronner.Il ronronne le plus souvent pour exprimer la dépendance; ainsi , il dépend de sa mère à sa naissance , de l’humain ensuite quand il est malade ou quand on le caresse . On retrouve ce comportement chez ses cousins les grands félins , qui ronronnent seulement pendant leur enfance .

Il s’agit d’un mouvement coordonné mettant en jeu la glotte, le larynx, et certains muscles. Ces vibrations sonores de tout le corps se retrouvent chez la plupart des félins (et aussi chez d’autres animaux) mais leur mécanisme et leur utilité sont encore mal expliqués. Cet état, comme le sommeil, pourrait être réparateur pour l’organisme du chat. Les autres félins ne ronronnent plus à l’âge adulte : le chat est le seul à ronronner sous les caresses de son maître. Ceci est explicable : le chat voit en son maître une sorte de « deuxième maman ».

Sommeil du chat

Le chat dort en moyenne 15 à 18 heures par jour. Il reste ainsi éveillé environ 6 à 9 heures, dont une partie la nuit pour chasser. On l’utilise fréquemment dans le cadre d’expérimentations sur les cycles du sommeil. D’après des études, le chat est l’animal ayant la plus grande proportion de phases de sommeil paradoxal pendant lesquelles il rêve. Durant ces phases, l’activité électrique du cerveau, des yeux et des muscles est très importante.

Chasse du chat

Chez le chaton, on observe souvent des jeux de « chasse », preuve que celle-ci est instinctive. Le chat a tous les atouts d’un bon chasseur, sauf un : l’endurance à la course. Sa technique de chasse met donc en avant ses facultés de camouflage conférées par son pelage, créant un effet de surprise. Tapis au sol, il avance le plus près possible sans se faire repérer, observant silencieusement sa proie. Au moment qu’il juge opportun, il se jette sur sa victime pour l’immobiliser et la mordre au cou généralement.

Même s’ils sont friands de poissons, il est rare de voir un chat pécheur, puisque généralement ceux-ci n’aiment guère l’eau (exception : le chat turc). On pourrait expliquer ce comportement par un attrait pour la viande de poisson qui apporte des nutriments de qualité pour les chats. Ce genre de proie étant rare mais précieux pour eux, les chats chercheraient donc à se ruer dès que possible sur les restes d’un cadavre de poisson laissé par un ours ou une loutre. Mais, en général, leurs proies les plus courantes sont de petits mammifères (rongeurs, insectivores, …), des lézards, de petits oiseaux, voire des insectes.

Bien que ces présents soient peu appréciés de leurs destinataires, les chats « offrent » parfois des souris, oiseaux ou autres animaux à leurs maîtres, en les déposant devant les portes ou fenêtres de leur foyer. Ce comportement se rencontre fréquemment auprès de chats ayant été, pendant leurs premières années, cloîtrés en appartement sans possibilité de chasse.

Les chats domestiques qui ont la possibilité de chasser depuis leur jeune âge dévorent généralement leur proie (en entier ou en partie, selon leur appétit du moment). Mais, peu importe leur histoire personnelle, ils jouent généralement fort longtemps avec leur proie, même après sa mort, avant de la dévorer ou de l’offrir. Ceci est peut-être dû au fait que les chats domestiques ne sont jamais devenus réellement « adultes » mentalement à cause de l’attention que nous leur portons et des croisements obtenus pour réduire leur sauvagerie (bien que ce trait ait été moins atténué que chez les furets ou les chiens).

Reproduction, gestation, mise bas du chat

Les chats peuvent se reproduire généralement à partir de neuf mois (on a cependant vu des chattes mettre bas à l’âge de sept mois). La femelle connaît de nombreuses périodes de chaleur, généralement situées du printemps à l’automne.

Durant celles-ci, les chattes adoptent un comportement hyperactif et passablement désagréable pour leurs propriétaires : recherche de caresses, frottements, roulades sur le sol et miaulements stridents pour signaler leur état aux mâles alentours. Les mâles, quant à eux, marquent leur territoire en émettant des jets d’urine très odorants.

S’ils ont la possibilité de sortir, ils se battent souvent avec d’autres mâles, s’amaigrissent et se négligent, ce qui multiplie les risques de maladies et de contaminations en tout genre (coryza, leucose, FIV). En considération de tous ces éléments, la stérilisation précoce est conseillée, dès lors que le maître n’envisage pas la venue d’une portée.

Lorsque les mâles sont à même de pouvoir s’accoupler avec la femelle, encore faut-il que cette dernière les accepte. Lors de l’accouplement, le mâle monte sur le dos de la femelle et lui mord la peau du cou. Sur la fin, la femelle a tendance à gémir et à s’énerver, car le pénis du chat possède de petites épines orientées vers l’arrière qui raclent les parois du vagin de la femelle. Cette stimulation du vagin est nécessaire pour déclencher l’ovulation chez la chatte. A chaque pénétration, la chatte émettra un nouvel ovule, ce qui explique pourquoi les chatons d’une même portée peuvent être de pères différents.

Le temps de gestation des chattes

La gestation dure environ 60 jours et une portée compte en moyenne 4 chatons. À trois semaines, les mamelles de la femelle grossissent et rosissent. Puis son ventre commence à gonfler et son appétit ira en grandissant jusqu’à la mise bas. Durant la gestation, la chatte a tendance à rechercher de l’affection. Il est conseillé de caresser délicatement et fréquemment le ventre de la femelle pour habituer les petits au toucher humain.

À sept semaines, elle commencera à chercher un endroit calme et convenable pour accoucher (placard, carton,…). À l’approche de la mise-bas (entre 61 et 70 jours après la conception), la chatte s’agite, et il est important que son maître soit près d’elle pour la soutenir. Après ses contractions, la chatte met bas son premier chaton (environ dans les 20 minutes), puis selon le cas, soit les autres suivront rapidement, soit ils mettront plusieurs heures pour sortir (le temps de mise bas peut aller jusqu’à 24 heures).

Les chatons arrivent dans une poche, la chatte lave immédiatement ses petits à coups de langue pour stimuler leur première inspiration. Ensuite, elle mange le placenta, qui est très nutritif, et coupe le cordon ombilical.

Le chaton cherche tout de suite à téter, et ce, toutes les 20 minutes environ. Il est nécessaire de manipuler les petits tous les jours (mais pas plus de cinq minutes) dès la naissance, afin que ceux-ci soient acclimatés è l’homme.

Le chaton naît aveugle (les yeux fermés) et sourd et pèse de 80 à 100 g ; lorsqu’il ouvre les yeux, ils sont de couleur bleue jusqu’au changement définitif (vers deux mois). Le sevrage dure trois mois, et durant toute cette période, la mère apprendra aux chatons à se laver, se nourrir, chasser, etc.

Les chats adultes ont, par instinct, le sens de l’éducation de leur chaton ; ils s’occupent très bien des chatons, les surveillent, passent du temps avec eux et les disciplinent au besoin. En général, ils s’arrangent pour qu’un adulte soit présent pour les surveiller lors des sorties à découvertes des chatons. Chez certaines races, le mâle participe activement à l’éducation des petits.


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